"Dons de mémoire" 2013-124 : archives de la famille Leblond

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134J142 (Cote(s))

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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre

Présentation du contenu

La famille Leblond a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation d'un ensemble de documents concernant leur ancêtre Jean-Marie Pailler, fusilier marin durant la Grande Guerre.

Jean-Marie Pailler est ne à Carentec (Finistère) le 26 juillet 1880. Il est le fils d'Hervé Pailler et d'Anne Rolland. Le 24 octobre 1909, il épouse Adolphine Person à Carentec. Adolphine Person, couturière, est née en 1889 à Carantec. Ils ont eu 3 enfants (deux garçons et une fille).

Jean-Marie Pailler est marin professionnel. Lorsqu'il fut mobilisé en 1914, sa fille venait de naître. Il est alors 2e maître de manoeuvre au 2e Régiment de fusiliers marins.

Durant la Grande Guerre, il entretient une correspondance régulière avec sa femme. Ses lettres ainsi que le récapitulatif précis de ses lieux de passage qu'il renseigne soigneusement permettent de refaire son parcours depuis son départ de Brest le 26 août 1914 jusqu'au 26 avril 1915 à Coxyde en Belgique.

Jean-Marie Pailler meurt le 5 mai 1915 à Nieuport en Belgique, terrassé par un boulet de canon qui lui traverse la boîte crânienne alors qu'il tente de ramener un camarade blessé.

Après ce drame, un de ses camarades de tranchée, Jean Méar, originaire de Landivisau dans le Finistère, entretient une correspondance avec la veuve de Jean-Marie Pailler afin de la soutenir et la réconforter dans cette difficile et douloureuse épreuve. Il lui donne des informations sur les circonstances du décès de Jean-Marie, le lieu de son inhumation dans le cimetière de Nieuport (tombe n° 80) et comment faire pour rapatrier son corps à moindre frais.

Correspondance de Jean Méar avec la veuve de Jean-Marie Pailler

Cote/Cotes extrêmes

134J142 (Cote(s))

Date

28 mai 1915 - 25 septembre 1915

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme (version numérique)

Caractéristiques physiques

lettre manuscrite

Particularité physique

couleur
Papier

Origine

Méar Jean (188?-19??)

Biographie ou Histoire

Jean-Marie Pailler est né à Carentec (Finistère) le 26 juillet 1880. Il est le fils d'Hervé Pailler et d'Anne Rolland. Le 24 octobre 1909, il épouse Adolphine Person à Carentec. Adolphine Person, couturière, est née en 1889 à Carantec. Ils ont eu 3 enfants (deux garçons et une fille).

Lorsqu'il fut mobilisé en 1914, sa fille venait de naître. Il est 2e maître de manoeuvre au 2e Régiment de fusiliers marins.

Durant la Grande Guerre, il entretient une correspondance régulière avec sa femme. Ses lettres ainsi que le récapitulatif précis de ses lieux de passage qu'il renseigne soigneusement permettent de refaire son parcours depuis son départ de Brest le 26 août 1914 jusqu'au 26 avril 1915 à Coxyde en Belgique.

Jean-Marie Pailler meurt le 5 mai 1915 à Nieuport en Belgique, terrassé par un boulet de canon qui lui traverse la boîte crânienne alors qu'il tente de ramener un camarade blessé.

Il est cité à l'Orde de la Brigade de marins le 11 mai 1911 :

"Cité à l'ordre du journal de la Brigade. Serviteur modeste qui depuis le début de la campagne a donné exemple a tous ses hommes par son sang-froid et son courage. A été tué en portant secours à une blessé."

Après ce drame, un de ses camarades de tranchée, Jean Méar, originaire de Landivisau dans le Finistère, entretient une correspondance avec la veuve de Jean-Marie Pailler afin de la soutenir et la réconforter dans cette difficile et douloureuse épreuve. Il lui donne des informations sur les circonstances du décès de Jean-Marie, le lieu de son inhumation dans le cimetière de Nieuport (tombe n° 80) et comment faire pour rapatrier son corps à moindre frais.

Présentation du contenu

Dans ses lettres, Jean Méar apporte son soutien psychologique à la veuve de son camarade Jean-Marie Pailler. Il lui donne des informations sur les circonstances de la mort de Jean-Marie Pailler. Il lui indique qu'elle peut compter sur lui pour l'aider et qu'elle peut contacter si besoin sa femme qui habite le bourg de Plougar près de Landivisiau (Finistère).

Dans une de ses lettres, Jean Méar lui parle de ses enfants alors âgés de 7 et 4 ans. Dans une autre il lui annonce qu'il est transféré vers l'hôpital auxiliaire n° 30 à Tessé-la-Madeleine (Orne) pour faiblesse générale.

Langue des unités documentaires

Français