"Dons de mémoire" 2013-133 : archives de la famille Carré

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Cote/Cotes extrêmes

134J155 (Cote(s))

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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre

Présentation du contenu

La famille Carré a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation de quelques documents concernant leur ancêtre Fernand Carré (1874-1956).

Fernand Carré est né le 21 septembre 1874 à Albert (Somme). Il est le fils de Narcisse Carré, épicier, et d'Amélie Bouton. Rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 (mobilisation générale), il arrive au corps le 3 août. Lieutenant au 16e Régiment d'Infanterie, il est blessé et fait prisonnier le 3 octobre 1914 à Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais). Il est interné en Allemagne dans le camp de prisonniers de Halle-am-Saale. En raison de son état de santé, il sera tranféré en Suisse le 17 juillet 1918 à Beatenberg en Suisse.

Fernand Carré en convalescence à Beantenberg (Suisse), avec sa femme Camille et son fils René venus lui rendre visite

Cote/Cotes extrêmes

134J155 (Cote(s))

Date

[septembre 1918]

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme (version numérique)

Caractéristiques physiques

Photographie

Particularité physique

Noir et blanc
Papier

Biographie ou Histoire

Fernand Carré est né le 21 septembre 1874 à Albert (Somme). Il est le fils de Narcisse Carré, épicier, et d'Amélie Bouton.

Il épouse Camille. En 1913, de cette union, naît un garçon prénomé René.

Rappelé à l'activité par décret du 1er août 1914 (mobilisation générale), il arrive au corps le 3 août. Lieutenant au 16e Régiment d'Infanterie, il est blessé et fait prisonnier le 3 octobre 1914 à Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais).

Transféré dans un convoi de prisonniers vers l'Allemagne, il est interné dans le camp de Halle-am-Saale. En raison de son état de santé, il sera tranféré en Suisse le 17 juillet 1918 à Béatenberg, ville située près du lac de Thoune dans le canton de Berne. Il fait partie de ces prisonniers ayant bénéficié d'un accord obtenu par la Croix-Rouge suisse, selon lequel les prisonniers de guerre âgés, malades ou invalides détenus en Allemagne ou en France pouvaient être transférés en Suisse où leurs conditions de détentions étaient considérablement améliorées.

Rapatrié en France le 19 novembre 1918, il est décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze. Il reçoit la Légion d'Honneur en 1929.

Roger Marie est décédé le 13 mai 1956.

Langue des unités documentaires

Français

Mots clés lieux

Mots clés personnes

Mots clés typologiques