Léandre Chassériaud est né le 23 juillet 1891 à Saintes en Charente-Maritime. Il est le fils de Paul Chéri Chassériaud, armurier, et de Berthe Pénard. Il épouse Renée Petiet le 14 octobre 1922. (source : Archives départementales de la Charente-Maritime - 2E439/79)

Trois ou quatre générations avant, un ancêtre de Léandre Chassériaud était "armurier du roi". (source : témoignage d'Olivier Chassériaud).

Léandre Chassériaud travaille pendant 14 ans à la Société Générale à Paris. Il commence sa carrière à la distribution du courrier puis il finit chef de bureau d'agence. (source : témoignage d'Olivier Chassériaud).

En 1911, lors du recensement militaire, il est domicilié à Paris dans le 16e arrondissement. Il dépend du 2e bureau de recrutement de la Seine et porte le n° de matricule 909. Il est alors employé de banque. (Archives de Paris, cote D4R1 1616, classe 1911)

Son feuillet matricule conservé aux Archives de Paris nous livre quelques informations sur son parcours militaire :

"[...] Incorporé à compter du 10 octobre 1912, arrivé au coprs et soldat de 2e classe le 10 octobre 1912. Caporal le 20 février 1913. Elève officier de réserve le 16 septembre 1913. Sous-lieutenant de réserve le 16 septembre 1913 par décret du Président de la République du 29 mars 1914. Nommé lieutenant de réserve du 166e Régiment d'Infanterie, passé dans la réserve de l'armée active le 1er octobre 1915."

"Disparu le 27 mars 1915 au combat de Marchéville d'après les note du b. de Rts du 18 février 1916. Prisonnier à Wiesa suivant avis de captivité du 24 mars 1917 n° A.E. 489-76."

"Promu lieutenant à titre définitif par décret présidentiel du 18 mars 1917 pour prendre rang au 2 avril 1916. Rapatrié le 10 janvier 1919."

"[...] Promu capitaine de réserve à compter du 25 décembre 1931. Décret du 23 décembre 1931. JO du 25 décembre 1931.[...]."

"[...] Décorations : Croix de Guerre - Etoile d'argent. Chevalier de la Légion d'Honneur Décret du 17 décembre 1933 JO du 21 décembre 1933. [...]" (Source : Archives de Paris, cote D4R1 1616, classe 1911)

D'autres informations sont livrées par les documents familiaux confiés aux Archives départementales de la Somme pour être numérisés :

Lors des combats de Marchéville (Meuse) le 23 mars 1915, il est blessé par l'écrasement de son abri. Aussitôt dégagé, il reprend le commandement de sa section. Il tombe au cours des combats et est porté disparu.

Détenu dans la forteresse de Marienberg en Bavière, il participe à une tentative d'évasion. Il aide le lieutenant Marcel David en lui fournissant notamment un itinéraire sur une carte tirée de la carte d'Allemagne de Flemming. Léandre Chassériaud et Marcel David seront jugés "pour crimes d'évasion et autres" par le Conseil de guerre de la 7e Brigade d'Infanterie, réuni sur commandement de justice, dans sa séance tenue à Würzburg le 20 octobre 1915. Léandre Chassériaud est condamné à "deux mois d'arrêt de forteresse" et Marcel David à "trois mois d'arrêt de forteresse".

Léandre Chassériaud restera en captivité du 28 mars 1915 au 10 janvier 1919. (Source : Archives de Paris, cote D4R1 1616, classe 1911)

Léandre Chassériaud est décédé le 19 décembre 1973 à Saint-Cloud. (source : Archives départementales de la Charente-Maritime - 2E439/79)

I) L'attaque aura lieu à une date et une heure qui seront indiqués ultérieurement [...]

II) Elle sera exécutée par un bataillon avec deux sections de mitrailleuses du 166e et une compagnie du génie [...]

III) Indépendamment des troupes d'attaque, le secteur central sera occupé par deux compagnies, un bataillon sera au piquet à Riaville [...]

IV) Le bataillon d'attaque et la compagnie du génie se placent [...]

V) Préparation de l'attaque par l'artillerie [...]

VI) Mesures prises par l'infanterie pendant la préparation [...]

VII) Attaque [...]

VIII) Indépendamment des grenades emportées par les troupes d'attaque, une première réserve de grenade s sera constituée dans P3 à leur disposition [...]

IX) L'occupation ç la suite de l'attaque sera assurée par les troupes qui l'ont faite [...]

Instruction annexe à l'instruction pour l'attaque des tranchées au Nord de Marchéville. (Génie et travaux)

Note sur le retournement de la tranchée allemande.

Plan à l'échelle 1/10 000e du secteur de Marchéville et de Riaville indiquant les différentes positions militaires stratégiques et les tranchées.