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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre
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La famille Ciarimboli a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation d'un ensemble de documents concernant principalement leurs ancêtresJean-Baptiste Delattre, Eugène Eluid Delassus, Sosthène Delassus et Alphonse Ledoux.
Jean-Baptiste Delattre est né à Revelles (Somme) le 26 juin 1817. Il est le fils de Joseph Delattre et de Geneviève Pourchel de Revelles (Somme). Immatriculé à Lille sous le n° 9015 le 8 mai 1839 au sein du 11e Régiment d'Infanterie légère. Arrivé au Corps le 8 mai 1839 comme jeune soldat de la classe 1837, inscrit sous le n° 1273 sur la liste du contingent du département de la Somme. Nommé caporal le 8 novembre 1840 dans le 2e Bataillon 1ère Compagnie. Caporal de voltigeurs le 2 décembre 1840. Sergnet le 28 octobre 1842 dans le 25e Bataillon de la 3e Compagnie. Sergent de voltigeurs le 28 novembre 1842. Libération de ses obligations militaires le 31 décembre 1844.
Eugène Eliud Delassus est né à Heucourt-Croquoison (Somme) le 1er novembre 1853. Il est le fils de Louis Eugène Delassus, tisserand, et de Julie Aurore Nourtier, fileuse, domicilés à à Heucourt-Croquoison (Somme). Son père est décédé le 25 janvier 1858 à l'âge de 28 ans. En vertu de l'article 17 de la loi du 27 juillet 1872, Eugène Eluid Delassus est dispensé des obligagtions militaires, en tant de fils unique de veuve.
Eluid Sothènes Delassus, dit Sosthène Delassus, est né le 1er novembre 1880 à Heucourt-Croquoison (Somme). Il est le fils d'Eugène Eluid Delassus, ménager, et de Julie Evodie Guyon, ménagère, domiciliés à Heucourt-Croquoison (Somme). Le 2 août 1914, il est mobilisé au sein du 4e Régiment d'Artillerie à pied. Il passe au 10 Régiment d'Artillerie à pied le 1er mars 1916, puis au 84e Régiment d'Artillerie Lourde le 16 août 1917. Il est cité le 17 février 1915 et le 2 mars 1915 pour son calme et son sang froid pour continuer à assurer avec précision les tirs d'artillerie demandés par ses supérieurs face au feu incessant de l'ennemi.
Alphonse Jean-Baptiste Paul Ledoux, né le 22 juin 1889 à Épaumesnil (Somme). Il est le fils de Rémi Florent Alphonse Ledoux, tisseur, et de Mélaine Clémence Callais, dite Ernestine, tisseuse, domiciliés à Épaumesnil (Somme). Durant la Grande Guerre, suite à la décision du Conseil de révision d'Oisemont en date 5 décembre 1914, il est affecté au 272e Régiment d'Infanterie et il est incorporé à compter du 20 février 1915. Arrivé au Corps le 22 février 1915, il passe au 245e Régiement d'Infanterie à compter du 8 juillet 1916. Il passe ensuite au 348e Régiment d'Infanterie le 14 octobre 1917, puis au 30e Régiment d'Infanterie. Il es déclaré disparu lors des combats le 1er juin 1918 à Bligny (Marne). Il est retrouvé dans le camp de prisonniers d'Altengrabow (Allemagne), d'où il sera rapatrié le 18 janvier 1919.
Cet ensemble de documents contient des livrets militaires, des correspondances essentiellement sous forme de cartes postales, une photographie de famille en 1913, des cahiers de chansons, un agenda des agriculteurs de l'année 1914, etc.
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Biographie ou Histoire
Eluid Sosthènes Delassus est né le 1er novembre 1880 à Heucourt-Croquoison (Somme). Il est le fils d'Eugène Eluid Delassus, ménager, et de Julie Evodie Guyon, ménagère, domiciliés à Heucourt-Croquoison (Somme).
Le 20 septembre 1905, il épouse Louise Delattre à Heucourt-Croquoison (Somme). Louise Delattre est née le 19 novembre 1887 à Heucourt-Croquoison (Somme). Elle est la fille de Louis Constant Delattre et d'Eulaie Mathilde Léopoldine Riche, et la petite-fille de Jean-Baptiste Delattre.
Eluid Sosthènes Delassus est cultivateur et son épouse est épicière. De leur union, naît un fils prénomé Martial le 21 avril 1910.
Le 2 août 1914, il est mobilisé au sein du 4e Régiment d'Artillerie à pied. Il passe au 10 Régiment d'Artillerie à pied le 1er mars 1916, puis au 84e Régiment d'Artillerie Lourde le 16 août 1917. Il est cité le 17 février 1915 et le 2 mars 1915 pour son calme et son sang froid pour continuer à assurer avec précision les tirs d'artillerie demandés par ses supérieurs face au feu incessant de l'ennemi.
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