"Dons de mémoire" 2018-239 : archives de la famille Crampon

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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre

Présentation du contenu

Dans le cadre de la Grande Collecte 2018, Monsieur Crampon à fait don aux Archives départementales de la Somme d'un ensemble de documents concernant son oncle Georges Crampon (1897-1976).

Georges Crampon est né le 21 octobre 1897 à Ailly-sur-Noye (Somme). Il est le fils de Fortuné Crampon et de Fidéline Viart.

Durant la Grande Guerre, il est incorporé au 148e Régiment d'Infanterie le 10 janvier 1916. Il passe au 116e Régiment d'Infanterie le 12 novembre 1916.

Il est évacué de la 36e Compagnie le 30 novembre 1916 et dirigé vers l'ambulance 1/12 à Vitry-le-François. Il est ensuite envoyé à l'hôpital de Vichy. Il rentre au dépôt le 18 avril 1917 et retourne au front le 2 juin 1917.

Il est cité à l'ordre du régiment n° 1318 du 3 juillet 1918 : "A fait preuve de sang-froid et d'intrépidité au cours des combats du 9 juin 1918. S'est installé à découvert avec son fusil mitrailleur pour combattre un nid de mitrailleuses et favoriser la progression de sa section". Il est commotionné par un éboulement, causé par un éclat d'obus, le 9 juin 1918, dans la Somme.

Georges Crampon est intoxiqué par les gaz lors des combats du 1er octobre 1918 à Sommepy et blessé au cou par un éclat d'obus.

Il est cité à l'ordre du régiment n° 1457 du 20 octobre 1918 : "S'est particulièrement distingué au cours des combats de septembre-octobre 1918. Blessé en accomplissant vaillamment son devoir (combats de Sommepy et Orfeuil)".

Il obtient la Croix de Guerre 2 étoiles de bronze et sera décoré de la Légion d'Honneur par décret du 5 mai 1966. Georges Crampon est décédé en 1976.

Correspondance de Georges Crampon adressée à ses parents et son frère, André, entre le 13 octobre 1917 et le 1er juin 1919

Cote/Cotes extrêmes

134J257 (Cote(s))

Date

1917-1919

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme

Caractéristiques physiques

Lettre

Particularité physique

Couleur
Papier

Biographie ou Histoire

Georges Crampon est né le 21 octobre 1897 à Ailly-sur-Noye (Somme). Il est le fils de Fortuné Crampon et de Fidéline Viart.

Georges Crampon est employé de culture, puis comptable caissier.

Durant la Grande Guerre, il est incorporé au 148e Régiment d'Infanterie le 10 janvier 1916. Il passe au 116e Régiment d'Infanterie le 12 novembre 1916.

Il est évacué de la 36e Compagnie le 30 novembre 1916 et dirigé vers l'ambulance 1/12 à Vitry-le-François. Il est ensuite envoyé à l'hôpital de Vichy. Il rentre au dépôt le 18 avril 1917 et retourne au front le 2 juin 1917.

Il est cité à l'ordre du régiment n° 1318 du 3 juillet 1918 : "A fait preuve de sang-froid et d'intrépidité au cours des combats du 9 juin 1918. S'est installé à découvert avec son fusil mitrailleur pour combattre un nid de mitrailleuses et favoriser la progression de sa section". Il est commotionné par un éboulement, causé par un éclat d'obus, le 9 juin 1918, dans la Somme.

Georges Crampon est intoxiqué par les gaz lors des combats du 1er octobre 1918 à Sommepy et blessé au cou par un éclat d'obus.

Il est cité à l'ordre du régiment n° 1457 du 20 octobre 1918 : "S'est particulièrement distingué au cours des combats de septembre-octobre 1918. Blessé en accomplissant vaillamment son devoir (combats de Sommepy et Orfeuil)".

Il obtient la Croix de Guerre 2 étoiles de bronze et sera décoré de la Légion d'Honneur par décret du 5 mai 1966. Georges Crampon est décédé en 1976.

Présentation du contenu

A partir de cette correspondance, il est possible de retracer le parcours de Georges Crampon. Il relate les faits d'armes et les combats, parle de ses blessures et de son moral. Il s'inquiète de l'avancée de l'ennemi dans ses terres natales samariennes et demande à ses parents de de mettre à l'abri et de sauver les choses importantes (livret de caisse d'épargne, volailles, lapins, ...). Il raconte les conditions de vie difficiles au front : les inondations dans les boyaux des tranchées, la neige en abondance (jusqu'à 70 cm en plaine) et, surtout, la boue omniprésente.

Langue des unités documentaires

Français