Tout afficher 60 medias
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Biographie ou Histoire
B.V.R.
Présentation d'une entreprise qui a eu un impact significatif au siècle dernier sur la vie locale, par Bertrand Villeminot.
En effet la plupart des Corbéens ont eu un proche, une connaissance, un voisin qui a, de loin ou de près, eu un lien avec cette entreprise qui reste à ce jour celle qui a été le plus gros employeur de la cité Corbéenne.
La naissance de B.V.R.
L'usine de bonneterie spécialisée dans le Jersey qui est un tissu fin tricoté de laine qui tire son nom de l'île de Jersey où il fut produit dès le moyen-âge, trouve son origine dans l'entreprise fondée à Paris en 1882 par Jean Blais-Mousseron.
Il sera rejoint quelque temps plus tard par Lucien Villeminot.
Les ateliers Parisien étaient situés rue Bachaumont, dans un grand immeuble de six étages et deux sous-sols pour les stocks, à l'époque le matériel administratif était moderne, machines à écrire, machines à calculer, etc.
En 1897, le manque d'espace les oblige à transférer leur activité en dehors de Paris et à s'installer à Corbie, dans des bâtiments industriels situés près de la gare, une filature de laine exploitée par Philomène Dufourmentel.
En 1900, Blais-Mousseron et Villeminot se constituent en société en commandite simple et décident de racheter les bâtiments dans lesquels ils sont déjà installés afin de poursuivre leur développement dans la fabrication et la vente de jerseys, articles de bonneterie, tissus des Pyrénées et autres confection pour dame.
En 1904, la raison sociale de l'entreprise est modifiée avec l'arrivée d'Amédée Rondeau, négociant en articles de nouveautés à Corbie, qui en devient le gérant.
Dès lors, le nom de l'entreprise devient Lucien Villeminot, Rondeau & Cie (acte du 30 mars 1904). Sur le plan social, l'entreprise avait déjà été récompensée du Grand Prix de l'Économie sociale lors de l'Exposition universelle de 1904 à Saint-Louis (États-Unis).
En 1906, l'entreprise s'agrandit en faisant construire d'importants ateliers à Corbie, dont les deux niveaux d'élévation permettent d'atteindre une superficie de 1815 m.
Sur le plan juridique, les statuts de l'entreprise sont modifiés et permettent de s'adapter à un développement spectaculaire. Désormais, Jean Blais-Mousseron détient 45 % des parts, Villeminot 40% et Rondeau 15 %. Le nom de l'entreprise devient alors Blais Villeminot et Rondeau (B.V.R.).
Cette nouvelle répartition prépare une nouvelle phase de développement, concrétisée en 1912 par la construction d'une unité de teinturerie et d'apprêts, à 500 m du tissage, située à La Neuville-les-Corbie.
Avec ses deux unités de production et ses 550 personnes employées avant 1914, l'entreprise B.V.R. devient l'une des plus importantes usines de bonneterie du département, spécialisée dans la confection de jersey et d'apprêts.
A l'époque, Lucien Villeminot est également président du syndicat national des fabricants de tricot et bonneterie dont il est le fondateur.
En 1914, l'usine emploie 499 ouvriers et ouvrières, dont 150 couseuses à domicile. Le recensement du personnel distingue également 89 bonnetiers, 51 préparateurs, 28 apprêteurs et 59 teinturiers qui devaient être affectés à l'usine de La Neuville-les-Corbie, 22 "raccoutreurs" (principalement des femmes qui prenaient deux fils cassés pour en faire un seul), 40 ouvriers travaillant à l'atelier de confection, 17 mécaniciens, 43 manutentionnaires et 48 employés.
Mais avec la guerre, l'usine tourne d'abord au ralenti avant d'être contrainte de cesser son activité le 25 mars 1918. Quelques jours plus tard, le 28 mars, toute la population de Corbie est évacuée, laissant la porte ouverte aux pillages et aux destructions.
En 1918, au moment de l'évacuation, l'usine comptait 217 métiers circulaires Anglais destinés à la production des jerseys. Ces métiers à quatre systèmes de chute étaient particulièrement complexes de technicité.
Lors des bombardements de Corbie, l'usine de bonneterie B.V.R. n'est pas épargnée par les destructions, notamment son grand atelier de tissage qui est en grande partie détruit.
Les métiers sont démontés à la hâte par une équipe d'artilleurs Australiens cantonnés à Bussy-les-Daours, qui les transporte d'abord en camions jusqu'à la gare de Montières avant de les envoyer à Ossès (Pyrénées-Atlantiques) où ils sont mis à l'abri. Ils ne reviennent à Corbie qu'en mai 1919, où après réparation et remontage, ils sont remis en action.
La reconstruction après la Grande Guerre
Dès la fin du conflit, Villeminot et ses associés envisagent une reprise rapide de leur activité, mais l'état des destructions réclame davantage de temps pour réparer ou pour reconstruire les bâtiments les plus endommagés.
Néanmoins, en avril 1920, la production est relancée, au moins partiellement. Si le parti pris est celui d'une reconstitution des bâtiments existants, il n'empêche pas une certaine modernité dans le choix de matériaux plus modernes.
Pour l'atelier de tissage principal, les charpentes en bois sont remplacées par une structure en béton armé. De même, les parties vitrées des toitures en shed sont en verre Termolux, connu à l'époque pour réfléchir davantage les rayons du soleil et donc de développer des qualités plus isolantes. Cette recherche de matériaux plus isolants se retrouve aussi dans l'adoption des briques creuses en sous-pente des toitures.
La principale amélioration que l'entreprise met toutefois en avant est davantage d'ordre sanitaire. Dans plusieurs courriers et notices, elle souligne l'installation des douches pour le personnel tant féminin que masculin, qui sera en mesure d'assurer son travail dans des conditions d'hygiène et de confort qui n'existaient pas auparavant".
En 1928 : création d'une société de secours mutuels, par une caisse de secours et prévoyance, ainsi que par la mise en place d'une assurance pour invalidité, décès et vieillesse (caisse de retraite).
Dans l'entre-deux-guerres, l'entreprise possède 70 maisons qu'elle a fait construire ou qu'elle a acquises à Corbie ou à La Neuville-les-Corbie. Après 15 années de versements le sociétaire devient propriétaire. Elle met également plusieurs jardins ouvriers à disposition de son personnel.
L'effectif progresse encore. Environ 200 personnes travaillent au sein même de l'usine et 400 ouvrières à domicile.
En 1929, l'équipement industriel est entièrement reconstitué et même en progression puisqu'on dénombre 379 métiers et 203 "machines diverses".
En 1936, BVR possédait de nombreux magasins et dépôt dans toute la France, nous ne citerons que les principaux. Lyon, Bordeaux, Marseille, etc.
En 1939, l'effectif qui est de 300 personnes, atteint pratiquement un millier de personne avec les ouvriers à domicile.
En 1940, le matériel se compose de 228 métiers circulaires, 6 tricoteuses circulaires, 69 tricoteuses rectilignes, 60 métiers Rachels, 16 métiers Drekette & Chaine, 25 ourdissoirs, 63 bobinoirs, 9 machines de finition et 106 "machines diverses".
Le 23 mai 1940, l'établissement situé près de la gare de Corbie, est la cible de bombardements importants. L'incendie qui touche le tissage et l'entrepôt des matières premières n'est maîtrisé que dix-sept jours après, le 10 juin 1940.
Dans les mois qui suivent, les rapports d'experts soulignent l'importance des destructions :les bâtiments et le matériel de l'usine de tissage et de confection, rue Léon Curé, sont complètement détruits par le bombardement et l'incendie. Les toitures, sheds, charpente en fer et en ciment armé n'existent plus. Seul le bâtiment des ateliers de confection, semble encore debout mais il a souffert par les explosions. Les murs sont lézardés et ébranlés, et ils ne sont pas réparables. Dans l'atelier de tissage, les murs de clôture sont en partie utilisables sauf les pignons des sheds qui sont détruits doivent être rasés.
Avec quelques ouvriers, Camille Roland entreprend le nettoyage et le dérouillage des métiers récupérables et réorganise, avec ses frères, les activités de tissage et de confection dans un atelier de la rue de la crête (ancien supermarché Lidl).
En janvier 1942, là encore, l'entreprise souhaite relancer son activité au plus vite et fait appel à Maurice Thorel, architecte implanté à Amiens qui propose un plan de reconstruction du tissage, en accord avec M. Chevalier, architecte urbaniste chargé du plan d'aménagement de la ville de Corbie. Étant données les circonstances, ce plan ne prévoit qu'une reconstruction partielle, au sixième de la surface de l'usine qui permet néanmoins de faire fonctionner une partie du tissage. Le projet de reconstruction, évalué à 2,7 millions de francs est approuvé par le préfet de la Somme le 15 mars 1942.
Les travaux engagés durant l'été sont interrompus par de nouveaux bombardements qui touchent l'usine le 2 juin 1944.
Les dégâts sont principalement localisés sur l'atelier principal d'ourdissage et de tissage.
Après la guerre, un nouveau programme de reconstruction est alors établi par le même architecte et l'entrepreneur Giloux qui profite alors de la destruction de certaines parties pour proposer une nouvelle implantation plus rationnelle et donc plus fonctionnelle. Il propose que les ateliers soient parallèles les uns aux autres, avec deux ateliers de tissage séparés par un bâtiment qui accueillerait à la fois les matières premières et un atelier de confection. Le programme prévoit également de réunir plusieurs espaces, autrefois séparés, dans un même bâtiment.
La deuxième reconstruction
L'électrification totale du site permet d'affecter l'espace occupé par la salle des machines, à de nouveaux bureaux qui reprennent l'implantation en U des anciennes salles de générateurs.
En 1944, Lucien Villeminot cède l'entreprise à son Fils Marcel.
Marcel Villeminot reçoit la légion d'honneur des mains du président de la république Vincent Auriol.
A la fin de l'année 1945, la construction du tissage est achevée et le chantier se porte sur l'entrepôt combiné à l'atelier de confection. Les photographies prises au printemps suivant montrent l'édifice en cours de construction.
La nouvelle usine est inaugurée officiellement en 1946 par Mr Marcel Villeminot et de nombreuses personnalités dont nous ne citerons que Mr Lucien Villeminot, MM. Garet et Godin députés de la somme, M. Damoy maire de Corbie, M. Blotière, 3 délégués ministériels et diverses personnalités du textile et du commerce, après les discours et une visite de l'usine quasi vide.
Malgré cette inauguration l'entreprise ne recevra ses machines qu'après le mois de mars 1947.
Quand en 1959, l'activité de confection parisienne est rapatriée à Corbie, l'usine vit son plein essor. Près de 300 personnes venant principalement d'Amiens, Corbie et Albert travaillent sur site, et B.V.R. participe toujours à de nombreuses expositions en France (Paris, Lyon, Marseille).
B.V.R. exporte alors en Grande-Bretagne, en Suisse, aux Etats-Unis et même jusqu'en Afrique du Sud, jusqu'à la fin des années 1970.
Vers les années 1950, la société B.V.R. qui possédait un important immeuble rue Bachaumont à Paris ainsi que les usines de Corbie et la Neuville a été divisée en deux par Marcel Villeminot. La société immobilière des Etablissements B.V.R., comprenant l'immeuble de Paris et la société industrielle des Etablissements B.V.R. avec les usines de Corbie, est conservée par la famille Villeminot.
La répartition du capital devient 90 % famille Villeminot, 10 % le personnel de Corbie.
Des difficultés graves sont apparues dans l'année 1955 avec un intérêt moindre pour la production de base, les tissus des Pyrénées. Ce tricot pure laine était produit par des métiers Rachel et Circulaire en étant apprêté et teint dans l'usine de teinture de La Neuville.
Les difficultés financières d'une part et de production d'autre part on fait envisager à Marcel Villeminot de quitter l'entreprise pour prendre la direction à l'époque du groupe BATA.
Un concours de circonstances est venu redresser in extremis la situation. Alors que la société n'avait plus de crédit auprès des banques, des fournisseurs et des filateurs, le chimiste anglais Courtauds avec sa nouvelle fibre synthétique "Courtelle" avec le concours de la filature Dyant à Vienne et tout particulièrement Monsieur Eugène Dyant ont contre toute pression fait confiance à l'usine B.V.R. pour développer un nouveau produit. Le succès est arrivé rapidement avec un tissu acrylique qui en grande partie a remplacé le tissu des Pyrénées en étant plus léger avec les mêmes caractéristiques.
Il s'en est suivi une production importante de vente de tissus au mètre y compris à l'export ainsi que des articles confectionnés pour dame et enfant sous la marque "Courtelle".
Jules Lardière
Dans les années 1960, cette bonneterie fabriquait des articles pure laine haut de gamme en jersey et différentes mailles diminuées avec des métiers simple et double fonture provenant d'Allemagne de l'est techniquement très en avance à l'époque, les métiers Seyfert et Donner avec leurs programmation par chaine à grain. Ces très anciens métiers d'une conception extrêmement solide ont continué à fonctionner jusque dans les années 1980.
La société Jules Lardière fondée en 1860 à Corbie, une des plus anciennes de la région a été créée par Jules Lardière homme politique et industriel qui a développé de nombreuses activités dans le textile aussi bien en bonneterie qu'en filature. La bonneterie située après le pont de la Somme à Corbie avait la particularité d'avoir fonctionné précédemment avec un moulin à eau qui entraînait des arbres avec courroies et poulies dans les différents ateliers.
Suite au décès de M. Henri Frédérique Petit, la société Jules Lardière en grande difficulté est liquidée, elle est reprise par BVR et la société Bomo de Moreuil pour donner naissance à la "Nouvelle Société Jules Lardière" gérée par M. Paul Doubliez, évitant ainsi au 100 salariés de perdre leur emploi, s'en suit l'inauguration le 16 juin 1966.
En 1966, suite à la défaillance des Etablissements BOMO, B.V.R. reprend l'intégralité de la société Jules Lardière, les 70 personnes de cette bonneterie ont été regroupées dans l'enceinte de B.V.R. avec en 1968 la construction d'un bâtiment dans le fond de l'enceinte. Cette société fournissait en autre de grands noms parisiens tels que Jacques Fath, Hermès et plus récemment Courrèges.
A l'été 1969, un violent incendie s'est déclaré dans le bâtiment centrale la société B.V.R. rue Léon Curé. Le feu dure toute une nuit malgré une centaine de pompiers qui avaient la possibilité de tourner tout autour du bâtiment. Il s'en suivit la destruction des stocks de marchandises qui étaient prêts à être expédiés, car l'usine avait une production très saisonnière et il fallait plusieurs mois pour fabriquer la collection d'hiver à livrer en juillet-août.
De plus, au premier étage, l'atelier de confection avec ses centaines de machines de confection était dévasté et le bâtiment avec ses poteaux en béton armé datant de 1945 a été extrêmement fragilisé par la dilatation des fers risquant de s'effondrer.
Il fut décidé avec les établissements Delprat d'Amiens, plutôt que de démolir le bâtiment, de coffrer chaque poteau avec du béton armé ce qui a fait pratiquement doubler le diamètre des poteaux mais le bâtiment fut sauvé.
Les dégâts pour 5 millions de francs de l'époque ont été indemnisés sans trop de difficultés s'agissant principalement de marchandise fabriquée et vendue, prête à l'expédition; il n'y avait donc en l'occurrence aucun doute sur le côté catastrophique de cet incendie provoqué, paraît-il, par une cigarette dans l'après-midi précédant l'embrasement.
Il s'en est suivi plusieurs mois de reconstruction et de suractivité.
L'ère Jean Claude Pascal et la fin de B.V.R.
Puis vint l'ère de Jean-Claude Pascal de son vrai nom Jean-Claude Villeminot, neveu de Marcel, qu'il a remplacé en 1975. Il a accepté de s'installer à Corbie pour donner un second souffle à l'usine.
En 1977, les difficultés ont commencé à se faire sérieusement sentir, les idées nouvelles de Jean-Claude Pascal n'y ont rien fait.
En 1979, après un dépôt de bilan douloureux, Roger Chamla (PDG de Chamtex), industriel parisien clôt cet épisode en reprenant BVR en location-gérance, jusqu'en 1988, où il a définitivement acquis l'usine. Il décide de rapatrier la teinturerie de La Neuville-les-Corbie en 1981 sur le site historique.
Le déclin du textile dans la région propulse B.V.R. dans la tourmente dès 1992, avec la fermeture des ateliers de confection. Roger Chamla a beau se battre, il est contraint en 2009 après un placement en redressement judiciaire de passer la main à un nouveau gérant : Mickaël Lévy, dirigeantde France Tricotage Teinturerie et Impression (FTTI). L'entreprise possédait un atout de taille par son savoir-faire dans le tricotage et l'ennoblissement et la finition des textiles.
Fin 2009, suite à un gros impayé l'entreprise est en grande difficulté. En 2010, elle a récupéré le chiffre d'affaire manquant.
En novembre 2010, le siège de B.V.R. est transféré à Marseille et la situation s'améliore un peu. Début 2011 l'euro a remonté fortement, le prix des matières premières a explosé (le prix du coton a été multiplié par trois) la consommation des ménages a chuté. En février, Mickael Levy réinjecte 180 000 € de fonds propres. Malheureusement les commandes ne sont pas revenues.
Le tribunal de commerce a prononcé la liquidation de l'usine le 27 juillet 2011, mettant un terme à près de 130 ans d'histoire textile.
La démolition des bâtiments a commencé fin 2016
En mars 2017, les bâtiments de ce que fut l'usine B.V.R., fleuron de l'industrie corbéenne, furent totalement démolis effaçant du paysage urbain une page du passé de la ville et de ses habitants.
Il devait y avoir une exception pour l'atelier de confection, qui devait être conservé mais les besoins en logement et le manque de projet clair de réhabilitation le livrera lui aussi aux pelleteusesPour ne laisser que 8000 M3 de gravats.
En 2018, un supermarché Lidl flambant neuf redonne vie au site en attendant la construction de logements qui permettra aussi de créer une liaison entre l'hôpital, le collège, Etampes et le quartier de La Neuville.
Présentation du contenu
Albums photographiques sur l'usine de bonneterie B.V.R. à Corbie (1930-1985). 8 albums, environs 850 photographies. Activités, oeuvres sociales, représentations, salons et expositions, réunions, grèves, reconstruction, etc. 1 répertoire professionnel imprimé et relié (1973). Un ensemble de photographies numériques concernant la fin de l'activité de l'usine (2012-2016), puis la destruction des derniers vestiges (2016-2017).
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Origine
Langue des unités documentaires
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés typologiques
Ce site utilise des cookies techniques nécessaires à son bon fonctionnement. Ils ne contiennent aucune donnée personnelle et sont exemptés de consentements (Article 82 de la loi Informatique et Libertés).
Vous pouvez consulter les conditions générales d’utilisation sur le lien ci-dessous.