Documents figurés isolés d'un format supérieur à 24 x 30 cm (1 FI)

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Date

1600-2019

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme

Origine

Origines diverses

Modalités d'entrées

Achat, don, tri

Présentation du contenu

1FI - Documents iconographiques isolés d'un format supérieur à 24 x 30 cm (cartes, plans, dessins, estampes, photographies, lithographies, affiches, etc.)

Amable Dubois

Cote/Cotes extrêmes

1FI949/1-3 (Cote(s))

Date

1866

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme

Caractéristiques physiques

Gravure

FAC SIMILE

TEXTE BIOGRAPHIQUE IMPRIME

Particularité physique

Bon
Noir et blanc

Dimensions

26 x 37,5 cm

Origine

DUBOIS Amable Luglien (1796 - 1883), médecin et homme politique français

Présentation du contenu

Portrait en buste d'Amable Dubois (1 FI 949/1). Amable Luglien Dubois est né à Amiens le 22 septembre 1796 et est décédé le 9 juillet 1883. La biographie sommaire (1 FI 949/2) donne les éléments suivants : "Son grand-père était chirurgien-major du régiment de Picardie, et son père, juge au tribunal civil d'Amiens. Reçu docteur de la Faculté de Paris en 1820, il vient exercer dans sa ville natale, où il a été, pendant douze ans, médecin du bureau de bienfaisance ; puis médecin des épidémies ; médecin de la maison de correction départementale ; professeur à l'école secondaire de médecine ; secrétaire et président du conseil de salubrité ; secrétaire et président du comité central de vaccine et de la société médicale ; président de la société d'horticulture qu'il avait créée ; secrétaire du comité d'instruction primaire ; conseiller municipal ; chirurgien major de la garde nationale ; membre de l'Académie d'Amiens, des Académies et sociétés littéraires de Cambrai, Arras, Saint-Quentin, etc. En 1830, il profite de l'influence qu'il a acquise auprès des classes ouvrières pour aider puissamment à calmer l'agitation, et surtout pour empêcher le pillage des magasins de grains ; les articles qu'il écrit dans la "Sentinelle picarde", dont il état un des principaux rédacteurs, montrent les avantages du commerce libre des grains pour empêcher, sinon la cherté du blé, du moins la disette. Par l'influence des préfets, ces articles sont répétés dans les journaux des départements voisins. Médecin de la maison de correction, il demande et obtient un quartier séparé pour les jeunes détenus, jusqu'alors confondus avec les prisonniers adultes, ce qui donnait lieu à la plus honteuse promiscuité. Depuis, les enfants, complétement isolés, ont eu leur dortoir, leur salle d'étude, un maître d'école, une cour pour leurs ébats. En 1832, médecins des épidémies, M. Dubois organise dans les deux arrondissements les secours contre le choléra ; pendant quatre mois, il va de commune en commune, partout où apparaît le fléau ; secrétaire du conseil de salubrité, il rédige une instruction courte et claire où sont indiqués les moyens préservatifs et les premiers secours à donner aux victimes de cette terrible maladie. Sur la demande de l'Académie d'Amiens, il rédige un rapport sur la question des sucres, alors si débattue, sur la nécessité de protéger le sucre de betteraves, et par là l'agriculture ; ce rapport est adressé au ministre au nom de l'Académie. Dans toutes les circonstances, M. Dubois se prononce pour le système protecteur des intérêts français, en demandant toutefois que chaque industrie se mette en mesure pour supporter peu à peu la diminution des droits, afin d'arriver sans secousse à la libre concurrence. Nommé, en 1848 par son département, représentant à l'Assemblée constituante, il est du petit nombre de ceux qui n'ont pas voté la constitution Marrast, parce qu'elle devait selon lui, amener l'anarchie et comme conséquence la dictature. M. Dubois vote pour la Présidence du prince Napoléon. Réélu à l'assemblée législative, il fait partie d'un grand nombre de commissions, fait de nombreux rapports toujours approuvés par l'Assemblée. Il parle contre le projet Tourret d'une école normale d'agriculture à Versailles. Cette école est créée, mais bientôt elle succombe après avoir couté des sommes énormes, et est remplacée par des écoles régionales, qu'avait toujours recommandées M. Dubois ; il fut pendant quatre ans membre actif et énergique du grand parti de l'ordre, qui voulait un gouvernement fort, s'appuyant sur la liberté. Après le coup d'état (de décembre 1851), M. Dubois renonce à sa carrière politique ; il reprend l'exercice de la médecine, est nommé en 1852 second médecin inspecteur adjoint à l'établissement thermal de Vichy, et premier adjoint en 1854. Ses rapports annuels sur cette station thermale lui ont valu plusieurs fois l'approbation de l'Académie impériale de médecine, qui lui a décerné une médaille de bronze en 1863 et une médaille d'argent en 1865." A ce portrait et cette biographie est joint le fac similé d'un texte (1 FI 949/3) écrit de la main d'Amable Dubois le 19 janvier 1866, il glisse sur le papier quelques réflexions sur l'orgine l'Homme, divine ou tout simplement le fait des évolutions des espèces.

Imprimeur : IMPRIMERIE LEMERCHIER ET CIE, PARIS