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Depuis des années, David Rosenberg, historien et ancien archiviste et coordonnateur de la Coalition Urgence Darfour Pittsburgh, se rend à Amiens, en France, pour faire des recherches historiques sur le mouvement protestant dans la ville aux XVIe et XVIIe siècles.
Puis, durant l'été 2011, David Rosenberg s'est retrouvé très impliqué dans un autre projet en vue de commémorer les Juifs d'Amiens qui ont été déportés pendant l'occupation entre 1940 et 1944.
Ce projet s'est principalement construit en collaboration avec Guy Zarka, président de la communauté juive d'Amiens, Cécile Marseille, conseillère municipale de la ville d'Amiens, chargé de la liaison avec les groupes d'anciens combattants et les organisations représentant les victimes de la Seconde Guerre mondiale.
A partir de cette collaboration a émergé l'idée de constituer une collection d'archives concernant l'histoire de la communauté juive dans la Somme. David Rosenberg a recensé et sélectionné de nombreux documents issus de collections publiques ou privées. Ces archives ont été numérisées et mises en ligne par les Archives départementales de la Somme, pour servir l'histoire de la communauté juive dans la Somme.
Présentation du contenu
Claude Watteel a reconstitué l'histoire et le destin tragique d'une famille juive amiénoise, les Redlich.
Il décrit en quelques lignes ce qui l'a lancé sur les traces de la famille Redlich :
"En tant que professeur d'Histoire, j'ai souvent expliqué la déportation à mes élèves. Pour rendre mon cours plus percutant, je partais d'un article du Courrier Picard, paru le 8 mai 1993 et intitulé : "La rafle inconnue des juifs picards".
La rafle en question a eu lieu le 4 janvier 1944. Une cinquantaine de Juifs de la Somme et de l'Oise ont été arrêtés et transférés à Drancy. Le 20 janvier, avec des centaines d'autres, ils ont formé le convoi 66 qui les a emmenés à Auschwitz. Le Courrier Picard publie la liste de ces malheureux. Le premier nom de la liste, sur laquelle je travaillais en classe, est celui d'une adolescente de 14 ans, Cécile Redlich.
Or, fin novembre 2010, tout jeune retraité, j'ai eu l'occasion d'accompagner, avec d'anciens collègues de mon lycée, un groupe d'élèves à Auschwitz-Birkenau. Au cours de la visite, nous sommes entrés dans le block 20, devenu Pavillon français. Ce bâtiment est consacré aux victimes françaises du génocide. Une des salles est particulièrement émouvante : ses murs sont couverts de photos d'enfants. Là, j'ai eu un choc : je me suis brutalement retrouvé nez à nez avec la photo de Cécile, comme si elle m'attendait. Au bas de la photo, quelques lignes mentionnent Zelman et Gitla Redlich, parents de Cécile, eux-mêmes déportés en 1942, mais à des dates différentes.
Tout ceci m'a poussé à entreprendre des recherches sur les trois disparus. C'est un résumé de ces travaux que je confie aux Archives départementales de la Somme, pour faire vivre la mémoire de ceux qu'on a voulu faire disparaître à tout jamais."
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Présentation du contenu
Claude Watteel a pris cette photographie sur laquelle apparaît le portrait de Cécile Redlich.
Il écrit : "Fin novembre 2010, tout jeune retraité, j'ai eu l'occasion d'accompagner, avec d'anciens collègues de mon lycée, un groupe d'élèves à Auschwitz-Birkenau. Au cours de la visite, nous sommes entrés dans le block 20, devenu Pavillon français. Ce bâtiment est consacré aux victimes françaises du génocide. Une des salles est particulièrement émouvante : ses murs sont couverts de photos d'enfants. Là, j'ai eu un choc : je me suis brutalement retrouvé nez à nez avec la photo de Cécile, comme si elle m'attendait. Au bas de la photo, quelques lignes mentionnent Zelman et Gitla REDLICH, parents de Cécile, eux-mêmes déportés en 1942, mais à des dates différentes.
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