"Dons de mémoire" 2013-162 : archives de la famille Balestri

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134J181 (Cote(s))

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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre

Présentation du contenu

La famille Balestri a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation d'un ensemble de documents concernant leurs ancêtres Jean-François Pezron, Joseph Maurice Pezron et Emile Perrier.

Jean-François Pezron est né vers 1853. Il exerce la profession de chemisier à Paris. Engagé volontaire durant la guerre de 1870, il sera décoré de la Médaille commémorative de la guerre de 1870-1871 en 1912.

Joseph Maurice Pezron, le fils de Jean-François Pezron, est né le 28 février 1881 à Paris. Il exerce la profession de masseur à Paris. Mobilisé durant la Grande Guerre, il est affecté dans une Compagnie de lance-flammes.

Durant la Grande Guerre, Emile Perrier est affecté au 41 Régiment d'Infanterie coloniale. Il se bat notamment dans la Somme en 1915. Blessé à trois reprises, il sera réformé la troisième fois par la Commission de Réforme réunie le 18 juillet 1916 à Paris, compte tenu de la gravité de ses blessures (ablation de trois doigts et tarsectomie). Il est déclaré invalide des suites de blessures de guerre à 90%, puis à 95 %.

Certificat délivré à Emile Auguste Perrier, soldat au 41e Régiment d'Infanterie Coloniale, en vue de l'application de l'article 64 de la loi du 31 mars 1919 sur les pensions militaires

Cote/Cotes extrêmes

134J181 (Cote(s))

Date

18 octobre 1920

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme

Caractéristiques physiques

certificat

Origine

Ministère des pensions, des primes et des allocations de guerre

Biographie ou Histoire

Les dates et lieux de naissance d'Emile Auguste Perrier ne sont pas connus. Il a habité à Saint-Mandé (Val-de-Marne) et à Paris (18e arrondissement).

Mobilisé durant la Grande Guerre, il est affecté au 41e Régiment d'Infanterie Coloniale, au sein de la 16e Compagnie. Il a combattu dans la Somme en 1915-1916. Il est blessé à trois reprises durant le conflit. La troisième fois, il sera réformé compte tenu de la gravité de ses blessures (Commission de Réforme du 18 juillet 1916).

Présentation du contenu

"[...] la Commission de Réforme de Paris dans sa sénce du 18 juillet 1916 a prononcé "Réforme n° 1" à Monsieur Perrier Emile Auguste [...] 1°/ Abaltion des trois premiers doigts de la main droite et de leurs métacarpiens. 2°/Ankylose complète du pied droit avec déformation raccourcissement par suite de tarsectomie (ablation du cuboïde, du scaphoïde, des cunéiformes) raideur des orteils."