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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre
Présentation du contenu
La famille Leblond a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation d'un ensemble de documents concernant leur ancêtre Jean-Marie Pailler, fusilier marin durant la Grande Guerre.
Jean-Marie Pailler est ne à Carentec (Finistère) le 26 juillet 1880. Il est le fils d'Hervé Pailler et d'Anne Rolland. Le 24 octobre 1909, il épouse Adolphine Person à Carentec. Adolphine Person, couturière, est née en 1889 à Carantec. Ils ont eu 3 enfants (deux garçons et une fille).
Jean-Marie Pailler est marin professionnel. Lorsqu'il fut mobilisé en 1914, sa fille venait de naître. Il est alors 2e maître de manoeuvre au 2e Régiment de fusiliers marins.
Durant la Grande Guerre, il entretient une correspondance régulière avec sa femme. Ses lettres ainsi que le récapitulatif précis de ses lieux de passage qu'il renseigne soigneusement permettent de refaire son parcours depuis son départ de Brest le 26 août 1914 jusqu'au 26 avril 1915 à Coxyde en Belgique.
Jean-Marie Pailler meurt le 5 mai 1915 à Nieuport en Belgique, terrassé par un boulet de canon qui lui traverse la boîte crânienne alors qu'il tente de ramener un camarade blessé.
Après ce drame, un de ses camarades de tranchée, Jean Méar, originaire de Landivisau dans le Finistère, entretient une correspondance avec la veuve de Jean-Marie Pailler afin de la soutenir et la réconforter dans cette difficile et douloureuse épreuve. Il lui donne des informations sur les circonstances du décès de Jean-Marie, le lieu de son inhumation dans le cimetière de Nieuport (tombe n° 80) et comment faire pour rapatrier son corps à moindre frais.
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Date
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Caractéristiques physiques
Particularité physique
Biographie ou Histoire
Jean-Marie Pailler est né à Carentec (Finistère) le 26 juillet 1880. Il est le fils d'Hervé Pailler et d'Anne Rolland. Le 24 octobre 1909, il épouse Adolphine Person à Carentec. Adolphine Person, couturière, est née en 1889 à Carantec. Ils ont eu 3 enfants (deux garçons et une fille).
Lorsqu'il fut mobilisé en 1914, sa fille venait de naître. Il est 2e maître de manoeuvre au 2e Régiment de fusiliers marins.
Durant la Grande Guerre, il entretient une correspondance régulière avec sa femme. Ses lettres ainsi que le récapitulatif précis de ses lieux de passage qu'il renseigne soigneusement permettent de refaire son parcours depuis son départ de Brest le 26 août 1914 jusqu'au 26 avril 1915 à Coxyde en Belgique.
Jean-Marie Pailler meurt le 5 mai 1915 à Nieuport en Belgique, terrassé par un boulet de canon qui lui traverse la boîte crânienne alors qu'il tente de ramener un camarade blessé.
Il est cité à l'Orde de la Brigade de marins le 11 mai 1911 :
"Cité à l'ordre du journal de la Brigade. Serviteur modeste qui depuis le début de la campagne a donné exemple a tous ses hommes par son sang-froid et son courage. A été tué en portant secours à une blessé."
Après ce drame, un de ses camarades de tranchée, Jean Méar, originaire de Landivisau dans le Finistère, entretient une correspondance avec la veuve de Jean-Marie Pailler afin de la soutenir et la réconforter dans cette difficile et douloureuse épreuve. Il lui donne des informations sur les circonstances du décès de Jean-Marie, le lieu de son inhumation dans le cimetière de Nieuport (tombe n° 80) et comment faire pour rapatrier son corps à moindre frais.
Présentation du contenu
La photographie de Jean-Marie Pailler collée sur le document par la famillle date de 1915.
Langue des unités documentaires
Mots clés lieux
Mots clés matières
Mots clés personnes
Mots clés typologiques
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