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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre
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La famille Chombar a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation d'un ensemble de documents concernant leur ancêtre Lucien Leclerc.
Lucien Leclerc est né à Thiverny (Oise) le 27 octobre 1891. Il est le fils de Louis Eugène Leclerc et de Julie Fleury. Mobilisé le 1er août 1914, il rejoint le 106e Régiment d'Infanterie. Il est caporal infirmier. Après la Grande Guerre, il rédige d'après ses notes prises sur le vif le récit de sa guerre. Il relate avec précision tous les évènements marquants : l'exécution de Marcel Loiseau le 14 octobre 1914, les combats acharnés aux Eparges, la bataille de la Somme, etc.
Les autres documents confiés montre le travail de recherche entrepris après la guerre afin de recueillir des témoignages pour la réhabilitation de Marcel Loiseau, fusillé à tort pour l'exemple. Celui-ci sera réhabilité en 1922 et son nom sera inscit sur le monument aux morts de Fontenelle-en-Brie (Aisne), où il est né le 1er décembre 1891.
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Marcel Loiseau est né le 1er décembre 1891 à Fontenelle-en-Brie (Aisne). Il est le fils de Félix Loiseau et de Mathilde Fagot.
Marcel Loiseau est recensé dans le bureau de Soissons, classe 1911, matricule n° 853 (source : Archives départementales de l'Aisne, 22R109). Il est incorporé à compter du 10 octobre 1912 au 106 Régiment d'Infanterie.
Le 27 septembre 1914, lors d'une attaque à Vaux-les-Palameix (Meuse) près de Verdun, Marcel Loiseau est blessé à la main. Il se rend à l'infirmerie quand il croise le capitaine Girard qui lui donne l'ordre de regagner les lignes malgré sa blessure. Le soldat, qui souffre, désobéit et rejoint l'infirmerie pour se faire soigner. Le capitaine Girard rédige un rapport et l'accuse de s'être mutilé volontairement. Le Conseil de guerre de la 12e division, siègeant à Rupt-en-Woëvre, condamne, le 11 octobre 1914, Marcel Loiseau à la peine de mort pour abandon de poste en présence de l'ennemi. Marcel Loiseau est passé par les armes à Mouilly le 14 octobre 1914.
Le 17 mars 1922, la chambre criminelle de la Cour de cassation constatant qu'il n'y avait pas de charges suffisantes, réhabilitait le fusillé. Sa réhabilitation est due en partie à l'action de la Fédération de l'Aisne des associations de mutilés, veuves et anciens combattants.
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