Cote/Cotes extrêmes
Origine
Biographie ou Histoire
Daniel, François Robbe est né le 4 décembre 1927 à Rosières-en-Santerre et décédé en déportation au camps d'Oranienbourg-Sachsenhausen en Allemagne le 31 mars 1945. Georges, Maurice Robbe est né le 6 avril 1922 à Friville-Escarbotin et fusillé le 2 août 1943 à Amiens. Il était électricien et résistant au sein des Francs-Tireurs et partisans français (FTPF). Fils d'Alfred Robbe, ancien boulanger et d'Antonia (née Caron), ménagère, Georges Robbe, célibataire, résidait 10 rue Parmentier à Rosières-en-Santerre. Il exerçait le métier de radio-électricien sur les terrains d'aviation proches. En décembre 1942, sous le pseudonyme de « Raymond », il donna son adhésion à Charles Lemaire et Alfred Dizy, rejoignant ainsi les FTPF. Alfred Dizy était un ouvrier agricole de Morlancourt qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a participé activement à la Résistance dans le département de la Somme à partir de 1941. Recherché par les polices françaises et allemande, il vivait dans la clandestinité. Membre du Front national d'obédience communiste, il devient chef d'un groupe de FTP dénommé le « Groupe Michel » dont le chef de section est Jules Bridoux, alias « Michel ». Alfred Dizy filé par la Gestapo est arrêté fin avril 1943 dans le quartier Saint-Roch à Amiens. Onze membres du groupe sont également arrêtés dont Maurice Robbe. Ce dernier a pris part à nombreux sabotages de voies ferrées : le 14 février 1943 à Amiens déraillement d'une locomotive, le 28 février 27 wagons sont détruits à Remiencourt et le 4 avril un convoi de soldats déraille à Fontaine-sur-Somme. Le 19 avril, il faisait partie du groupe déposant 2 mines anti-char sous le plancher du cinéma de Eu. Le 21 avril 1943, il fut arrêté par le Feldgendarmerie. D'abord incarcéré à la prison d'Amiens, il fut transféré à la citadelle. Maurice Robbe fut déféré le 2 juillet 1943 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville et condamné à mort. Un peloton d'exécution allemand le fusilla le 2 août 1943 dans la citadelle d'Amiens à 6h34. Son corps fut reconnu le 11 septembre 1944 par Paul Crétel, son beau-frère et époux de sa sœur Rénée. La Mention « Mort pour la France » lui fut attribuée et il fut reconnu interné résistant (IR) et FFI. Il a reçu à titre posthume la croix de guerre avec étoile d'argent et la carte de combattant volontaire de la Résistance.
Histoire de la conservation
Ces documents ont longtemps été conservés par la nièce de Maurice Robbe, Nadine Lamotte, avant d'être donnés par son fils, Didier Lamotte aux Archives départementales de la Somme le 25 août 2023.
Modalités d'entrées
Don de Nadine Lamotte
Présentation du contenu
Ce fonds, peu volumineux, comporte un ensemble de 6 lettres originales que Maurice Robbe, fusillé le 2 août 1943 à la Citadelle d'Amiens, et Daniel Robbe, mort le 31 mars 1945 au camp de déportation d'Oranienburg-Sachsenhausen ont adressé durant leur détention. Ces lettres s'accompagnent de documentation, de journaux, de l'extrait du décret portant concession de la médaille militaire à Maurice Robbe et du discours prononcé par le directeur de son école lors de son deuil.
Conditions d'utilisation
Réutilisation et reproduction autorisées avec mention de la source sous cette forme : Archives départementales de la Somme, 134J280 – don de Madame Nadine Lamotte
Langue des unités documentaires
Langue des unités documentaires
Cote/Cotes extrêmes
Date
Organisme responsable de l'accès intellectuel
Caractéristiques physiques
Particularité physique
Localisation physique
Particularité du document
Origine
Biographie ou Histoire
Georges, Maurice Robbe est né le 6 avril 1922 à Friville-Escarbotin et fusillé le 2 août 1943 à Amiens. Il était électricien et résistant au sein des Francs-Tireurs et partisans français (FTPF). Fils d'Alfred Robbe, ancien boulanger et d'Antonia (née Caron), ménagère, Georges Robbe, célibataire, résidait 10 rue Parmentier à Rosières-en-Santerre. Il exerçait le métier de radio-électricien sur les terrains d'aviation proches. En décembre 1942, sous le pseudonyme de « Raymond », il donna son adhésion à Charles Lemaire et Alfred Dizy, rejoignant ainsi les FTPF. Alfred Dizy était un ouvrier agricole de Morlancourt qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a participé activement à la Résistance dans le département de la Somme à partir de 1941. Recherché par les polices françaises et allemande, il vivait dans la clandestinité. Membre du Front national d'obédience communiste, il devient chef d'un groupe de FTP dénommé le « Groupe Michel » dont le chef de section est Jules Bridoux, alias « Michel ». Alfred Dizy filé par la Gestapo est arrêté fin avril 1943 dans le quartier Saint-Roch à Amiens. Onze membres du groupe sont également arrêtés dont Maurice Robbe. Ce dernier a pris part à nombreux sabotages de voies ferrées : le 14 février 1943 à Amiens déraillement d'une locomotive, le 28 février 27 wagons sont détruits à Remiencourt et le 4 avril un convoi de soldats déraille à Fontaine-sur-Somme. Le 19 avril, il faisait partie du groupe déposant 2 mines anti-char sous le plancher du cinéma de Eu. Le 21 avril 1943, il fut arrêté par le Feldgendarmerie. D'abord incarcéré à la prison d'Amiens, il fut transféré à la citadelle. Maurice Robbe fut déféré le 2 juillet 1943 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville et condamné à mort. Un peloton d'exécution allemand le fusilla le 2 août 1943 dans la citadelle d'Amiens à 6h34. Son corps fut reconnu le 11 septembre 1944 par Paul Crétel, son beau-frère et époux de sa sœur Rénée. La Mention « Mort pour la France » lui fut attribuée et il fut reconnu interné résistant (IR) et FFI. Il a reçu à titre posthume la croix de guerre avec étoile d'argent et la carte de combattant volontaire de la Résistance.
Histoire de la conservation
Ces documents ont longtemps été conservés par la nièce de Maurice Robbe, Nadine Lamotte, avant d'être donnés par son fils, Didier Lamotte aux Archives départementales de la Somme le 25 août 202.
Modalités d'entrées
Don de Nadine Lamotte
Conditions d'utilisation
Réutilisation et reproduction autorisées avec mention de la source sous cette forme : Archives départementales de la Somme, 134J280 – don de Madame Nadine Lamotte
Langue des unités documentaires
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