"Dons de mémoire" 2014-195 : archives de la famille Hall-Reynolds

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Cote/Cotes extrêmes

134J209 (Cote(s))

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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre

Présentation du contenu

La famille Hall Reynolds, originaire de Bexhill-on-Sea dans le Sussex en Angleterre, a transmis aux Archives départementales de la Somme un ensemble de documents numérisés concernant leur ancêtre Alfred Reynolds, soldat britannique cantonné dans la Somme durant la Grande Guerre.

Alfred Reynolds est né à Fulham (Londres) le 8 mars 1899. Il a deux frères aînés, Sam (né en 1895) et Franck (né en 1897), et une soeur cadette, Louise Winefred (née en 1901). Sa mère est décédée alors qu'il n'avait que 2 ans 1/2.

Lorsque la guerre éclate en août 1914, Alfred n'a que 15 ans 1/2. Le 8 mai 1915, il réussit à se faire enrôler dans le 14e (R) Bataillon du Royal Sussex Régiment, en mentant sur son âge. Après 272 jours de service, son mensonge est découvert et il est renvoyé de l'armée le 3 janvier 1916.

En 1917, il est enrôlé pour la deuxième fois, mais en toute légitimité, dans le Royal Sussex Régiment. Il débarque à Boulogne-sur-Mer le 1er avril 1917 et rejoint le front de la Somme par chemin de fer.

Il tient quelques notes dans un petit carnet. On y retrouve cités de nombreux lieux de la Somme : Doullens, Sailly-le-Sec, Albert, Bray-sur-Somme, Amiens, Aveluy, etc.

Le 30 mars 1917, il assiste à une charge de la cavalerie canadienne et britannique vers le Bois de Moreuil. Cette charge a permis aux alliés de reprendre une crête et ainsi préserver Amiens de l'avancée allemande.

Appendix 2 (Postcards from Baizieux) : cartes photos adressées à Mme François à Baizieux (Somme)

Cote/Cotes extrêmes

134J195 (Cote(s))

Date

3 septembre 1915 - [1918]

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales de la Somme (version numérique)

Caractéristiques physiques

carte photo

Particularité physique

Noir et blanc
papier

Biographie ou Histoire

Alfred Reynolds est né à Fulham (Londres) le 8 mars 1899. Il a deux frères aînés, Sam (né en 1895) et Franck (né en 1897), et une soeur cadette, Louise Winefred (née en 1901). Sa mère est décédée alors qu'il n'avait que 2 ans 1/2.

Lorsque la guerre éclate en août 1914, Alfred n'a que 15 ans 1/2. Le 8 mai 1915, il réussit à se faire enrôler dans le 14e (R) Bataillon du Royal Sussex Régiment, en mentant sur son âge. Après 272 jours de service, son mensonge est découvert et il est renvoyé de l'armée le 3 janvier 1916.

En 1917, il est enrôlé pour la deuxième fois, mais en toute légitimité, dans le Royal Sussex Régiment. Il débarque à Boulogne-sur-Mer le 1er avril 1917 et rejoint le front de la Somme par chemin de fer.

Il tient quelques notes dans un petit carnet. On y retrouve cités de nombreux lieux de la Somme : Doullens, Sailly-le-Sec, Albert, Bray-sur-Somme, Amiens, Aveluy, etc.

Le 30 mars 1917, il assiste à une charge de la cavalerie canadienne et britannique vers le Bois de Moreuil. Cette charge a permis aux alliés de reprendre une crête et ainsi préserver Amiens de l'avancée allemande.

Alfred Reynolds est blessé au combat le 2 août 1918. Il sera soigné dans un hôpital en Angleterre.

Présentation du contenu

1) Carte photo postée de Morlaix le 3 septembre 1915 par un certain Bocard, neveu de Madame Oscar François à Baizieux (Somme) ;

2) Carte photo adressée à Madame Claire François à Baizieux (Somme) par Kléber Faucon ;

3) Carte photo représentant un groupe de soldats. Quelques notes en anglais au verso.

John Reynolds, fils d'Alfred, écrit :

How my father came to be in possession of the postcard-photographs is still a mystery. He would never have stolen them; it would have been against his principles. The only explanation that I can give is that someone at the farm gave them to him. Perhaps a young lady with whom he had met at the farm? He would then have known how to contact her when the War was over!! To try to solve the mystery, in 2006, I wrote to the Mayor of Baizieux. In due course, I received a reply from a lady living in Amiens, who sent me a photograph of the mother to whom the postcards had been sent and a contemporary photograph of the farm (Appendix 6). The lady is related to the mother in the postcard. Correspondence passed between us and in November 2012, three of my daughters took me to meet the lady and her relatives. It proved to be a wonderful experience. The family described how soldiers in 1914-1918 camped on the other side of the orchard and parked their vehicles there too, during their rest periods from being at the Frontline. During the war, the lady at the farm provided my father and fellow soldiers with meals, and we were able to see the very kitchen where this took place, with even the same furniture, the chair he would have sat in, the outside water pump that would have been used. It proved to be a wonderful experience. We also visited the War Graves at Bouzincourt Ridge and Aveluy where his pals of the Royal Sussex rest. We will probably never find out why my father had the postcards in his possession. But without them, we would not have been able to make such a valued connection with the descendants of the French family who gave my father some respite from the horrors of the war, and be able to express our gratitude to them.

Langue des unités documentaires

Français