134J47 (Cote(s))
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"Dons de mémoire" : collecte d'archives privées sur la Grande Guerre
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La famille Harlé a confié aux Archives départementales de la Somme la numérisation d'un ensemble de documents ayant appartenu à leurs ancêtres Jules Claisse, Jean-Baptiste Maire et Ferdinand Harlé.
Jules Claisse, instituteur, est né le 5 août 1895 à Saint-Aubert. Il est le fils de Jules Henri et de Marie Léocadie Ruffin. Engagé volontaire pour la durée de la guerre à Hesdin (Pas-de-Calais) le 26 novembre 1914 au titre du 19e Régiment d'Infanterie. Arrivé au corps le 29 novembre 1914. Caporal le 7 mai 1915, sergent le 8 octobre 1916, aspirant le 4 octobre 1917, affecté au 1er Régiment d'Infanterie le 23 novembre 1917. Nommé sous-lieutenant à titre temporaire le 5 mars 1918, il est fait prisonnier à Courcelles (Aisne) le 28 mai 1918. Rapatrié le 10 décembre 1918, il est démobilisé le 4 septembre 1919. Jules Claisse est cité le 2 septembre 1916 : il "a dégagé sous les bombardements deux de ses camarades qui étaient ensevelies dans la tranchée et a assuré la liaison avec le Chef de Bataillon sous les bombardements incessants".
Jean-Baptiste Maire, cultivateur, est né à Angevillers (Moselle), le 9 juin 1880. Il est le fils de Jean et de Jeanne Frey. Habitant l'Alsace-Lorraine, Jean-Baptiste Maire fut enrôlé dans l'armée allemande comme aide vétérinaire chargé de l'entretien des chevaux.
Ferdinand Harlé, employé des chemins de fer, est né le 3 janvier 1877 à Bülh (canton de Sarrebourg). Il est le fils de Nicolas et de Thérèse Schneider. Habitant l'Alsace-Lorraine, Ferdinand Harlé fit son service militaire de 1897 à 1899 dans un régiment allemand basé à Metz (Moselle). Durant la guerre 1914-1918, Ferdinand Harlé travaillait comme aiguilleur à la Deutsche Reichsbahn.
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Caractéristiques physiques
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Ferdinand Harlé est né le 3 janvier 1877 à Bülh (canton de Sarrebourg). Il est le fils de Nicolas et de Thérèse Schneider. Il a épousé une sarroise avec laquelle il a eu 3 enfants. Il a travaillé pour le chemin de fer à Basse-Yutz (Moselle). Il habite alors dans le quartier des cheminots (54 route Nationale).
Habitant l'Alsace-Lorraine, Ferdinand Harlé fit son service militaire de 1897 à 1899 dans un régiment allemand basé à Metz (Moselle). Durant la guerre 1914-1918, Ferdinand Harlé travaillait comme aiguilleur à la Deutsche Reichsbahn.
D'après le témoignage de son petit-fils recueilli en 2013, Ferdinand Harlé n'a appris le français qu'à l'âge de 45 ans, lorsque l'Alsace et la Lorraine redevinrent françaises.
Son feuillet matricule conservé aux Archives départementales de la Moselle (Bureau de Thionville, classe 1897, matricule n° 404) ne comporte que la mention suivante : "Alsacien-Lorrain réintégré de plein droit dans la nationalité française en vertu du paragraphe 1er de l'annexe à la section V du traité de paix... Classé A.S. employé permanent Ch. de fer de l'A.L. le 15-2-1922...Dégagé des obligations militaires le 10 novembre 1926".
Sur la deuxième photographie encadrée, Ferdinand Harlé est le 3e soldat debout en partant de la gauche. Il tient une cope à la main.
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